Les perturbateurs endocriniens : pourquoi les éviter ?
La régulation de nos pulsions, de nos émotions, de la croissance, de la température corporelle, de l’activité sexuelle, du sommeil … voici quelques exemples du rôle du système endocrinien. Aussi, dès lors qu’il est confronté à « un perturbateur », le système dysfonctionne et selon la glande endocrine touchée, la fonction qui lui est attribuée est déréglée. Les conséquences ne se limitent pas toujours à une simple dérégulation. Aujourd’hui, de nombreuses études tendent à montrer que les perturbateurs endocriniens peuvent être à l’origine de pathologies telles que la stérilité ou certains cancers hormonaux dépendants (cancer du sein, de l’utérus, de la prostate et des testicules). Malheureusement, ces perturbateurs sont présents dans de nombreux produits industriels : pesticides, alimentation, emballages, détergents… et dans les cosmétiques ! Alors, essayons de comprendre pourquoi sont-ils dangereux et de définir quelle attitude adopter ?
<>Le système endocrinien et le rôle des hormones</>
Le système endocrinien est constitué d’une dizaine de glandes dont l'hypophyse, l'hypothalamus, la pinéale, la thyroïde, le thymus, le pancréas, les surrénales et les testicules ou les ovaires. Parmi ces glandes, certaines sont dites « endocrines », c’est-à-dire qu’elles sécrètent des hormones qui ont des rôles prédominants : par exemple, la thyroxine, sécrétée par la thyroïde, agit, entre autres, sur la régulation de la température corporelle. L’insuline et le glucagon, sécrétés par le pancréas, régulent le taux de glucose. Vous aurez compris que le système endocrinien joue un rôle majeur dans notre état de santé au quotidien.
<>Mais qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?</>
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : « un perturbateur endocrinien est une substance ou un mélange de substances, qui altère les fonctions du système endocrinien, et de fait, induit des effets néfastes dans un organisme intact, chez sa progéniture ou au sein de populations ». Autrement dit, ce sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle qui perturbent le système endocrinien et qui sont susceptibles de provoquer des effets délétères sur l’individu (voire sur sa descendance).
Des listes de perturbateurs endocriniens sont disponibles sur Internet et il est impossible ici d’en dresser une liste exhaustive. Nous nous attacherons plus particulièrement à ceux qui sont contenus dans les cosmétiques.
Aussi, consultez la liste INCI de l’emballage et évitez absolument les produits qui contiennent les mots :
- Cyclopentasiloxane : dans certains shampooings.
- Diméthicone : dans certains fonds de teint.
- Diéthyl-phtalate : dans certains vernis ou dans les bases de make-up.
- Oxybenzone : dans de nombreux produits solaires et anti-âge.
- Methyl-, propyl-, buthyl-, ethyl-, isopropyl-, et benzylparaben : conservateurs.
- Phénoxyéthanol : conservateur et co-solvant.
- Triclosan : conservateur dans certains dentifrices.
- EDTA : conservateur récurrent dans les savons industriels.
À titre d’exemple, l’utilisation de méthylisothiazolinone, substance allergisante, vient d’être définitivement interdite car le méthylisothiazolinone est fortement soupçonné d’être à l’origine d’importantes crises d’eczéma chez l’enfant.
<>Quand faut-il s’inquiéter ?</>
Bien évidemment, tout dépend du perturbateur, certains étant plus nocifs que d’autres (bisphénol A par exemple) et de la dose. À très faible dose et ponctuellement, les risques sont censés être négligeables. Mais à plus forte dose et avec des expositions répétées, les études scientifiques commencent à converger et à établir des liens entre expositions répétées à certains perturbateurs endocriniens et maladies graves.
<>Comment se comporter ?</>
Quoi qu’il en soit la prudence est de mise, et ce, d’autant plus en cas de grossesse ou d’allaitement. Car, même si certains produits cosmétiques sont d’origine naturelle, ils peuvent se comporter comme un perturbateur endocrinien : c’est le cas notamment des huiles de sauge, de niaouli, de patchouli, de palmarosa, de cyprès, certains eucalyptus, l'estragon, qui sont à éviter en cas de grossesse, d’allaitement ou de cancer hormono-dépendants.
Aussi, il s’agit, comme souvent, de bien s’informer et de sélectionner des produits naturels présentant le moins de risques possibles tels que ceux que nous vous proposons et qui vous garantissent (dans le cas où ces substances perturbatrices sont naturelles) des quantités infinitésimales ne pouvant pas interagir avec le système endocrinien. Alors, optez pour nos produits !
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